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Photo du rédacteurPierre-Marc Schneider

Variole du Singe, prochaine pandémie ?

Dernière mise à jour : 2 juin 2022

La variole du singe est une maladie infectieuse causée par un virus transmis par des animaux infectés et localisés en Afrique. On parle de variole du "singe" car le virus a été découvert en 1958 chez des singes de laboratoire à Copenhague, mais en réalité, ce virus se transmet aux êtres humains par des rongeurs sauvages (rats, écureuils). « La consommation de viande d’animaux infectés pas suffisamment cuite est un facteur de risque possible », précise l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS).


Les premiers cas humains ont été détectés en 1970, en République Démocratique du Congo. Mais depuis début mai 2022, des cas émergent hors de l'Afrique. On compte une centaine de cas détectés en Amérique du Nord et en Europe, dont seize cas en France.

La transmission de l'animal à l'homme est possible en Afrique, mais les cas récents sont liés à des contaminations interhumaines. Cette transmission interhumaine est possible au sein du foyer familial et en milieu de soins. « Elle peut s’effectuer par contact direct avec les lésions cutanées ou les muqueuses d’une personne malade, ainsi que par les gouttelettes (salives, éternuements, postillons) ou par contact indirect avec l’environnement du malade (literie, vêtements, vaisselle, linge de bain) », détaille le ministère de la Santé.

Les premiers symptômes ressemblent, en moins grave, à ceux de la variole : fièvre, maux de tête, gonflement des ganglions lymphatiques, fatigue et douleurs musculaires et dorsales. Après l’apparition de fièvre, des éruptions cutanées se développent premièrement sur le visage puis s'étendent sur d’autres parties du corps (paumes des mains, plantes des pieds).

Il n’existe pas de traitements ou de vaccins spécifiques contre la variole du singe. Cependant, il a été prouvé dans le passé que la vaccination antivariolique avait une bonne efficacité pour la prévention de cette maladie. Le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies (ECDC) signale qu’aucun décès n’a été déclaré. Santé Publique France souligne que “La maladie, généralement bénigne, guérit le plus souvent spontanément, au bout de deux à trois semaines”.

Source: Wilkipédia, AFP, Le Journal des Femmes

Rédaction: Maeva DA SILVA

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